Le dynamisme québécois

 Je ne fais que très rarement ça mais voici un article qui me touche particulièrement et que j'aimerais partager avec vous. J'ai tiré l'article du site immigrer.com, que vous devez tous connaître et qui est tout de même une bonne source d'information lorsqu'on est expatrié. L'auteure, Laurence Nadeau, publie tous les ans le guide S'installer et travailler au Québec, qui, selon moi, est l'un des seuls guide à acheter lorsqu'on prépare son immigration (si tant est que vous souhaitiez acheter un guide bien sûr, mais généralement ça rassure, mais si tout est sur Internet!)

J'avais déjà entendu que, face au licenciement, nombre de Québécois décider de créer leur propre entreprise et cela vient confirmer mes sources. Je me sens moins seule maintenant, et cela démontre aussi le potentiel et la créativité des Québécois dans l'adversité je trouve (et la précarité de l'emploi). Il faut savoir que beaucoup d'entreprises font faillite après 3 ans, car si les entrepreneurs sont nombreux, beaucoup se lancent en affaires sans avoir un projet solide, et n'arrive pas survivre dans ce monde de requins :)

 (en tout cas, c'est ce qu'on m'a expliqué en cours!)

par Laurence Nadeau
le 19/5/2010

La Belle province compte la plus grande concentration de travailleurs autonomes au pays. En effet, en comparaison avec les autres provinces canadienne, au Québec presque un travailleur sur quatre (24 %) est son propre patron. Cette récente étude du groupe de ressources humaines Kelly a été réalisée auprès de plus de 15 000 personnes dans l’ensemble du Canada.

La province de l’Ontario suit le Québec de près, avec 21 % de sa population active comme travailleurs autonomes. Par la suite, suivent l’Alberta (20 %), la Colombie-Britannique (19 %), le Nouveau-Brunswick et la Saskatchewan (16 %) et la Nouvelle-Écosse (13 %).

Selon l’enquête, la récession a lancé une nouvelle vague d’entrepreneurs au Canada, alors que près d’un répondant sur cinq s’est qualifié de « travailleur indépendant » et que plus de la moitié des répondants veulent plus d’indépendance au travail.

L’étude révèle que les travailleurs âgés de 30 ans et plus envisagent surtout de devenir travailleurs autonomes, alors que ceux âgés de 18 à 29 ans privilégient plutôt de démarrer une entreprise commerciale.