lundi 25 janvier 2010

Remise en question

Souvent j'ai la sensation d'être une privilégiée en vivant à Montréal.
C'est une ville qui bouillonne d'activités, de créativité et d'initiatives. C'est aussi la ville idéale pour reprendre ses études. se perfectionner, et changer de vie.

Le système universitaire québécois est fait de façon à ce que tout le monde puisse accéder à une formation universitaire, à n'importe quel âge. Mon mari va reprendre ses études en septembre prochain. Il s'est inscrit à un certificat en traduction, à l'université de Montréal. Un certificat, c'est un diplôme de premier cycle qu'on peut obtenir en un an. Ensuite, soit on reste avec son certificat, soit on décide de continuer ses études et d'obtenir un bac (québécois pas français), qui équivaut si j'ai bien compris à notre licence.

Pour pouvoir reprendre ses études à temps plein, mon mari va demander une aide financière au gouvernement québécois, c'est-à-dire qu'il recevra une partie de l'aide en bourse et l'autre en prêt (enfin, si il est admissible à l'aide, bien sûr).

De mon coté, je me pose des questions. J'ai une idée qui me trotte dans la tête : et si je montais ma propre entreprise : est-ce que ce serait risqué? Est-ce que ce serait fou?
J'ai trouvé un cours qui m'intéresse. Il s'intitule Mon projet d'affaires. C'est un cours de 12 semaines avec une journée de 6 heures de cours par semaine qui enseigne les rudiments pour apprendre à démarrer son business. Je me suis rendue à la séance d'information et c'est vrai que c'est vraiment motivant. Être mon propre patron, à première vue, ça ne comporte que des avantages, le seul hic pour moi c'est le fait de devoir quémander mon dû aux mauvais payeurs, mais il y a des points négatifs dans tous les métiers.

Il faut savoir que l'avantage du Canada, c'est qu'on n'a pas besoin d'un statut particulier pour être travailleur autonome. On peut passer de l'un à l'autre au gré des opportunités et ça, dans ma profession, c'est un réel avantage. Je ne suis pas obligée de créer une entreprise. D'ailleurs, je peux juste travailler à mon compte, mais finalement la frontière est mince et les responsabilités très similaires. Dans les deux cas, le cours peut se révéler utile.
Mais suivre ce chemin, c'est aussi renoncer à la stabilité. En même temps, ça me donnerait une liberté incroyable, et ça, ça n'a pas de prix. Il faut que je prenne une décision cette semaine car les cours débuteraient fin février. Il semblerait que je sois à un tournant de ma vie professionnelle, reste à voir quelle direction je vais suivre, la vie nous réservant toujours son lot de surprises...

2 comments:

Anne a dit…

Tout ca demande effectivement beaucoup de réflexion, mais tu as au moins cette chance d'avoir beaucoup de possibilités !

An'so a dit…

@ Anne : oui effectivement, mais j'ai un peu choisi ce métier pour ça!