jeudi 29 juillet 2010

L'après Haiti

Lors de mon séjour en Europe, j'ai appris que deux personnes de mon entourage allaient être envoyées en Haïti à partir de septembre.
Aucune de ces deux personnes ne travaillent dans l'humanitaire, l'un est docteur pour les forces armées argentine et l'autre est chargée de projets culturels et a répondu à une offre de VIA de l'ambassade française.

Tous deux vont tenter l'aventure pour essayer de venir en aide à ce pays qui, plusieurs mois après la catastrophe, ne s'est absolument pas récupéré de la tragédie, comme le témoignent les émeutes qui ont eu lieu cette semaine.

Et avec les élections prévues pour novembre, on peut craindre de nouvelles violences.

Mais optimiste de nature, je veux croire que ce pays peut encore renaître de ses cendres. D'abord parce que des gens volontaires et motivés n'hésitent pas à se rendre sur place pour leur venir en aide, et parce qu'il suffit d'une seule personne qui ait vraiment à cœur les intérêt du pas pour lui donner un nouvel élan.

La question du moment est la suivante : est-ce que ce "messie" pourrait être Wyclef Jean? Oui vous ne rêver, le même Wyclef Jean que celui des Fugees, qui, je l'ai appris cette semaine, est en fait Haïtien et pense à se présenter aux présidientielles de novembre.
Certes, cela prête à sourire, mais si on repense aux gouvernements précédents qu'a connu l'Haïti, on se demande si finalement ce changement plutôt radical ne pourrait pas être une bénédiction, à condition qu'il se présente, évidemment, et qu'il éradique la corruption pour se consacrer au pays, ce qui une fois au pouvoir n'est pas gagner.

En tout cas tous les espoirs sont permis!