Et c'est comme ça que j'ai repris le cours normal de mes activités

Photo : Flickr | Enokson

Ça c'est passé progressivement.

D'abord, il y a eu l'entrée à la garderie, l'introduction du lait en poudre, un biberon sur deux, puis les deux, puis aussi le biberon du goûter, puis celui du matin, et un jour celui d'avant dormir aussi. La tétée était réservée pour la nuit. Jusqu'à ce que bébé accepte aussi les biberons la nuit. Cela a coïncidé avec l'assèchement de mes seins. Une dernière grosse montée de lait... puis plus rien. Mes seins sont vides et avec le lait sont partis mes derniers espoirs de peut-être garder cette poitrine opulente qui m'était tombée du ciel avec la grossesse puis avec l'allaitement.

C'est comme ça qu'après 9 mois j'ai arrêté d'allaiter mon fils. Et c'est comme ça que, très vite, j'ai repris tous mes vices. Alcool, café, etc. Je remange de tout sans me poser de questions (enfin, de tout, c'est vite dit, moi qui n'aime presque rien!), je bois plus d'un verre de vin si j'en ai envie, et ça tombe bien car avec le voyage en Argentine qui s'approche et les méga-asados qu'on va faire là-bas, je sais que j'en aurai envie!

Finalement, je l'ai très bien vécu, surtout que pour compenser maintenant mon fils s'endort dans mes bras en me faisant un gros câlin en ce moment, ce qui est vraiment adorable!

Certains diront que c'est pratique de ne pas allaiter, moi je trouvais ça bien plus pratique d'allaiter, mais bon, on se fait à tout. La gestion de la préparation des biberons et le lavage de ces derniers me prend beaucoup plus de temps que l'allaitement, mais m'offre plus de liberté aussi dans un sens.

Comme bébé est un gros mangeur, je crois que je vais commencer à lui faire goûter le lait à 3,25. Si ça prend autant de temps que l'intégration du lait en poudre, il devrait être prêt pour ses 1 an.