mercredi 23 novembre 2011

Vivre sa grossesse à Montréal

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À quelques jours de l'accouchement (enfin j'espère), je suis à présent en mesure de dresser un petit bilan de la façon dont s'est déroulée ma grossesse à Montréal.

Les débuts ont été assez difficiles. J'étais complètement perdue et je ne savais pas à qui m'adresser. J'ai appelé une infirmière d'info santé qui n'a jamais réussi à comprendre que je ne savais pas comment m'y prendre pour commencer mon suivi et n'a été d'aucune aide!

En fait, si comme moi vous êtes perdue, voici la marche à suivre.
Lorsque vous faites le test et que vous découvrez que vous êtes enceinte, alors le moment est venu de contacter votre CLSC pour avoir la liste des hôpitaux à appeler afin d'effectuer le suivi. En parallèle si le coeur vous en dit, essayez aussi les maisons de naissance pour vous inscrire sur leur liste d'attente.

Personnellement le test n'était pas une preuve suffisante pour moi, et je voulais absolument faire une échographie avant le 3e mois pour y croire. Sachez que ça ne se fait pas vraiment. Le plus simple, c'est de trouver d'abord un hôpital qui accepte de vous suivre, et ensuite d'attendre qu'il vous envoie faire une échographie. Si vous êtes têtue, allez chez votre médecin/médecin de famille pour obtenir une ordonnance et prenez RDV dans une clinique privée, c'est le seul moyen sans hôpital de référence. Il y a deux cliniques sur Montréal, Ovo et Procréa.

Maintenant la partie la plus difficile : appeler les hôpitaux pour se faire suivre. Au Québec, on effectue normalement son suivi de grossesse dans les hôpitaux. Or un des gros problèmes de la province, c'est le manque de médecins, et par conséquent, vous ne trouverez probablement pas du premier coup. Selon moi, ce n'est pas une raison pour se faire suivre n'importe où non plus. Renseignez-vous sur les différents hôpitaux de la ville et commencez par appeler vos trois préférés par exemple. Si aucun d'eux ne peut vous accueillir, ne baissez pas les bras. Personnellement, je me suis fait raccrocher au nez par l'hôpital juif. On m'a aussi beaucoup envoyée promener. Mais j'ai fini par trouver (après une mini crise de nerfs!) à l'hôpital Saint Luc. En fait, je n'avais pas appelé le bon service, mais la dame qui m'a répondu là-bas s'est montrée super compréhensive. Elle a compris que j'étais perdue et m'a expliqué quel service appeler en m'assurant que le service accepterait de me prendre. J'étais très sceptique mais j'ai suivi son conseil et immédiatement on m'a acceptée, c'était magique!

Le suivi à Saint Luc
Personnellement je suis satisfaite du suivi que j'ai reçu à Saint Luc. C'est un hôpital universitaire, du coup j'ai souvent été examinée par des résidents, et en fait c'est pas plus mal car ils sont beaucoup moins pressés que les docteurs et prennent plus de temps pour répondre aux questions. Il faut savoir que vous ne serez pas suivi par la même personne tout au long de votre grossesse. Personnellement ça m'est égal, mais mieux vaut le savoir à l'avance.
Un point positif à mon sens de Saint Luc est que la plupart des chambres sont individuelles, donc si vous n'avez pas une assurance privée pour vous offrir une chambre seule, ça peut être un bon choix.

Les cours prénataux du CLSC
J'ai suivi les cours du CLSC de Villeray et j'ai bien aimé. Je ne dirais pas qu'ils sont incontournables mais ils expliquent pleins de choses basiques en plus des services qu'offre le CLSC après l'accouchement.

Les activités dans Villeray - l'espace famille Villeray.
J'ai suivi les cours de yoga prénataux de l'espace famille Villeray et j'étais bien contente. Non seulement les prix sont calculés selon vos revenus, donc bien moins chers que dans un club de yoga, mais en plus c'est l'occasion de faire connaissance avec d'autres futures mamans du quartier et de partager conseils et doutes. Moi j'ai beaucoup aimé.
Je recommande aussi l'espace bedon qui donne des ateliers et conférences sur différents sujets d'intérêt comme les CPE ou la première tété.

What else?
Les cours de couches lavables chez Calins et popotins.
Le forum des mamans françaises au Québec

vendredi 18 novembre 2011

Trois ans déjà

Aujourd'hui, il y a trois ans, nous posions nos valises rue St Christophe, au centre-ville, dans un mini studio, après 16 heures de vol et deux changements d'avion.

Trois ans plus tard, nous avons fait un sacré bout de chemin. Nous avons connu deux quartiers complètement distincts (en fait, trois si on compte les quelques semaines passées au centre), fait plusieurs boulots avant de créer notre propre entreprise et bien sûr, le meilleur pour la fin, fondé une famille.

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novembre 2008 - rue saint Christophe

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Verdun, 2009-2011

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Villeray, 2011

Trois ans plus tard, la seule chose que je changerais de mon parcours, c'est la date de mon arrivée en terre canadienne, car arriver fin novembre, avec le froid, la neige et la nuit qui tombe à 16h, ce ne sont pas forcément les meilleures conditions pour découvrir Montréal. Je pense avec le recul que les gens qui arrivent à partir d'avril-mai, avec le printemps, et qui ont tout l'été pour découvrir la ville avant l'hiver sont mieux préparés pour affronter les grands froids, mais c'est mon avis personnel.

Je ne peux pas dire que je me sois intégrée rapidement, en fait on a même connu pas mal de moments difficiles depuis notre arrivée, mais une chose est sûre, si c'était à refaire, je n’hésiterais pas, le bilan de mon immigration est vraiment positif et même si j'ai mis un certain temps à trouver ma place ici, je peux désormais dire que le Canada est mon chez-moi.

Nous ne sommes toujours pas certains de faire notre vie à Montréal, pas parce que la ville n'est pas agréable à vivre, bien au contraire, mais parce que nous aimerions aussi connaître une expérience dans un milieu anglophone (je sais que c'est possible à Montréal, mais personnellement je n'arrive pas à me résoudre à parler anglais au Québec).

Trois ans c'est une date importante, surtout parce qu'après trois ans nous avons le droit de demander la nationalité canadienne, ce que nous allons faire sans aucun doute le plus rapidement possible.


vendredi 11 novembre 2011

Beauty's




Crédit photo : Beauty's

Pour notre anniversaire de mariage, nous avons décidé d'essayer le Beauty's.

Le Beauty's, c'est un peu le Schwartz du brunch à Montréal, un endroit qui existe depuis des dizaines d'années, à majorité anglophone, qui présente un cadre familial et des plats réconfortants. Le propriétaire, âgé de 90 ans quand même, est toujours fidèle à son poste et veille sur son restaurant tout en accueillant les clients.

Beauty's

Véritable célébrité et lieu incontournable de Montréal, j'avais tout lu sur le Beauty's, du coup nous avons décidé d'aller juger par nous même. En ce qui nous concerne, nous l'avons découvert à l'occasion d'un reportage sur CTV news Montreal.

Personnellement, j'ai beaucoup aimé, on a été très bien accueillis, les serveurs sont très gentils, le lieu est vraiment agréable et la nourriture est bonne.
Mon appétit ayant doublé ces derniers temps, j'ai été capable de manger un brunch gigantesque avec pancakes,  saucisses, bacon, oeufs, bagel et pommes de terre rissolées. Les pommes de terre n'étaient pas géniales, mais tout le reste était vraiment bon, avec un petit coup de coeur pour les pancakes.

La spécialité du lieu, ce sont les smoothies et le cake à la banane apparemment. Malheureusement, je ne suis fan ni de l'un, ni de l'autre, mais j'ai goûté le jus d'orange frais et il était excellent.

À noter que le café n'est pas inclus dans le prix du brunch bizarrement, mais les prix ne sont pas excessifs donc ce n'est pas si dérangeant que ça.

Pour en savoir plus, je vous invite à lire la critique du Montreal Breakfast Review, ma bible en matière de brunch montréalais (en anglais).